EntREZ VOTRE RECHERCHE

post

« Un lycée agricole à l’écoute »

« Un lycée agricole à l’écoute »

Article paru dans le Sud-Ouest du 05 septembre 2018

Cette année, Cécile Crouspeyre, directrice du lycée agricole Frantsesenia, entame sa 35e rentrée, dont sa 23e année de direction de l’établissement, qui accueille 110 élèves, soit un effectif stable, sachant qu’il reste encore des places, en particulier en CAP services à la personne.

Le personnel éducatif demeure stable. Ce qu’apprécie la directrice. « J’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur une équipe très motivée, très professionnelle qui connaît bien le territoire et qui s’implique, à l’écoute des jeunes. »

Seul changement à noter : le départ à la retraite de Mme Ourthiague, professeur d’économie et responsable de la filière service à la personne, après quarante années d’enseignement et qui a marqué le lycée par son sérieux et son dévouement.

Éducation aux médias

« Notre fil rouge, notre projet fondateur, c’est l’éducation aux médias : apprendre aux jeunes à aller chercher l’info, la trier, la vérifier et l’évaluer, car on est dans une époque où il y a trop de stimulation, confie Mme Crouspeyre. Notre rôle est de les aider à développer leur regard critique pour qu’ils se forgent leur propre opinion. »

Pour cela, des conférences-débats avec les parents seront organisées tout au long de l’année. « Nous sommes partenaires des parents dans l’éducation des jeunes pour qu’ils soient, demain, des adultes debout, solides dans la vie, qui sauront faire des choix réfléchis. »

Avec ses deux filières (agricole et service aux personnes), le lycée essaie d’adapter l’enseignement aux évolutions de la société (en partie agricole, c’est l’initiation à l’agriculture bio, l’agroécologie ; pour la filière services aux personnes, c’est mettre l’accent sur la bientraitance, la bienveillance).

L’accent sera aussi mis cette année sur les actions professionnelles en entreprises, avec des travaux pratiques extérieurs. Petit bémol : le lycée souffre de l’image de la filière professionnelle. Pour Mme Crouspeyre, « c’est toujours en second choix. La filière professionnelle permet vraiment de beaux parcours de formation même en études supérieures. »